dimanche 20 juillet 2014
samedi 19 juillet 2014
Xi'an, champignons et terre cuite (5 jours)
Dans les faits, la responsable qui parle anglais nous amène en voiture en banlieue de Xi'an, nous présente l'équipe, et s'en va ensuite, ne revenant qu'une ou deux fois par jour pour voir si tout se passe bien.
Nous serons donc avec 8 jeunes chinois (3 garçons, 5 filles) d'une vingtaine d'années ne parlant pas du tout l'anglais, à l'exception d'une fille qui le baragouine un peu.
Le lendemain c'est le contraire, et c'est Leila qui épuisée doit siester la journée. Activité du jour : découpage de papiers journaux au cutter.
Expérience un peu limitée, mais qui nous a quand même permis de côtoyer de jeunes chinois. Nous avons eu quelques échanges et avons joué aux cartes les rares fois où nous avons pu les décoller de leurs téléphones.
Le premier est un ensemble de ruelles remplies de boutiques, de restaurants, d'échoppes de rue, et est le centre touristique de Xi'an. On s'y fait culinairement plaisir après les déceptions de Pingyao et de la ferme.
dimanche 13 juillet 2014
Qikou, Lijiashan, Pingyao, authentiques puis touristique (4 jours)
C'est une des choses agréables en Chine : il y a très souvent un distributeur d'eau bouillante (train, gare, hôtel, lieux publics, etc.) pour pouvoir se faire du thé ou des nouilles quand on veut.
Moins appétissant, les seuls sandwichs possibles sont à base de saucisse sous vide et de pain brioché. On peut se rabattre sur les œufs durs sous vide ou les pâtes de poulet sous vide, mais pour l'instant on n'a pas très envie de tester...


Sachant, qu'on s'était dit vouloir sortir un peu des sentiers battus et prendre notre temps, on décide finalement d'y aller par nous même, malgré la difficulté du trajet : bus + bus + bus !!!
On se rend compte qu'on apprécie de moins en moins cette industrie des back-packers, basée sur des guesthouses ne pensant qu'à vendre leurs circuits tout fais, sans authenticité, autour d'une bière. Mais où est le thé vert ? :)
On arrive le lendemain après-midi à Qikou (prononcer Tchikow), petit village au pied de Lijiashan qui mérite le détour, après quasiment 7 nouvelles heures de transport !
Hôtel très sympa mais rempli de touristes... chinois ! Et oui, pas beaucoup d'occidentaux depuis qu'on est passé en Chine, mais énormément de tourisme intérieur, nouvelle preuve de la bonne santé économique. On prend donc le dortoir, seule chambre disponible, dans lequel nous aurons la chance d'être tranquille.
Ici c'est calme, loin des villes.


L'hôtel est de type troglodyte, comme tous les logements du village, allant des fois jusqu'à une superposition de 11 habitations ! Le lit est construit en brique, au fond sur toute la largeur de la pièce, comme traditionnellement dans la région. C'est dur, mais confortable.


Cerise sur le gâteau, elle parle chinois !!!
On décide d'y aller ensemble, ce qui nous simplifie à tous le retour, et pour fêter ça on partage une bière face à la montagne, avant d'aller au barbecue auquel nous ont invité des élèves chinois en week-end.
Ambiance très différente de chez nous, où chacun est dans son coin ou dans un petit groupe, sur son téléphone ou en train de brailler une chanson (les chinois sont fans de karaoké). Pas trop d'échanges entre eux, pas de discussions, et pourtant on sent un esprit de groupe.
On nous offre à manger 10 fois alors qu'on sort tout juste de table, mais il est difficile de refuser cette générosité.
Il y en a une qui parle anglais avec qui on rigole bien, avec les autres le dialogue est plus compliqué.
Un billet donne accès aux remparts et à l'ensemble des monuments ; essentiellement de grandes demeures agencées autour de très jolies cours, des temples, l'ancien palais du gouvernement et des banques. C'est en effet dans cette petite ville que, sous l'impulsion de marchands qui faisaient fortune, ont été créés les premières banques au monde.
L'ensemble est très joli, très mignon, même si cela a été restauré il n'y a pas longtemps et que tout fini par se ressembler.
De nuit, c'est aussi charmant, avec des lanternes rouges chinoises de partout.



Pour compenser, on s'offre les deux soirs des massages, en insistant sur les pieds qui sont fatigués après ces plus de 100 jours de voyage.
On quitte Pingyao et Blandine avec le proprio de l'hôtel qui nous dépose juste après un péage d'autoroute où on "choppe notre bus au vol".
Datong, premier contact avec la Chine (3 jours) +-0h vs. Mongolie
Avec "seulement" 1 million d'habitant, on peut la considérer comme telle. Drivée par l'industrie minière, on a l'impression que c'est une ville assez riche.
Centrales nucléaires et lignes haute tension, on n'avait pas vu de telles infrastructures depuis notre départ.
Constructions d'immeubles à tout va, scooters et bus électriques, ça respire le dynamisme et l'argent. A l'heure de la crise occidentale, on visualise mieux à quoi correspond le taux de croissance de la Chine.
Et quand ils font les choses, il les font en grand : les immeubles, de plus de 20 étages, se comptent par dizaines, les routes sont gigantesques, bien réalisées et fluides.
On comprend mieux l'urbanisme du XIIIème.



On essaye de se faire comprendre, ils y mettent de la bonne volonté, on sort le traducteur Google : difficile. Après 5 minutes et quelques dessins, le patron nous explique comment y aller et nous appelle un taxi à un bon prix.
Il nous invite à patienter dans sa boutique, tout en faisant connaissance. Plus personne ne travaille, mais on rigole bien. Contrairement à de nombreux échos, les Chinois sont vraiment sympas, souriant et attentionnés. À Datong en tout cas, tous ceux qu'on a rencontrés le sont. On verra par la suite.


Pas très cher, on peut tester des plats un peu recherchés dans un super cadre qui contraste avec le boui-boui de la veille dans lequel on avait mangé des brochettes.
Hier comme aujourd'hui la bouffe est excellente. Ça s'annonce bien pour ce mois :)
En allant à 7 heure du matin à la gare, on croise plein de gens en train de faire du sport. Footing, tai-chi, danse.
Dynamiques dès le matin ! Au soleil levant, la Chine comme on l'imagine.
jeudi 10 juillet 2014
Bilan Mongolie
Nombres de jours : 29
Nombres d'etapes : 3 + cheval + Gobi
Dépenses par jour par personne : 70390MNT, soit 28.2€
Nombre de pas par jour : 11100
Nombre de jours avec quelques heures de pluie : 5
Côté conduite : droite / côté volant : droite ou gauche (dépend de la voiture) !
Laurent :
De même que la Birmanie, la Mongolie était un de nos pays coup de cœur, un de nos point de passage obligé dans le "difficile" choix des pays qu'on veut visiter en 1 an.
Mais la Mongolie se mérite. Avec un climat glacial l'hiver (-17°C de moyenne en mars), il était quasi impossible de commencer par là, comme nous l'avions initialement prévu. Nous avons donc revu nos plans, dessiné un trajet aussi bizarre que géographiquement illogique, prenant l'avion plus que nous l'aurions souhaité, pour arriver ici au début du printemps. Et sans le savoir nous avons choisi la meilleure saison : après le froid mais en ayant quand même la chance d'avoir de la neige, avant les touristes mais en ayant le confort d'avoir les infrastructures ouvertes et disponibles.
Après quelques jours très agréables à Ulaanbaatar, sans problème pour le VISA chinois et avec la rencontre de Vincent et Thierry, on se lance dans une aventure qui nous faisait très envie : partager le quotidien des locaux. Et pas n'importe lesquels, les nomades !!!
Cette première expérience de vie ordinaire a, pour nous, été extraordinaire. Bien plus, par exemple, que faire du cheval dans la steppe, alors qu'on aurait pu imaginer le contraire.
Le contexte de la ger, la proximité et le manque d'intimité, la barrière de la langue, toutes ces choses qui nous font perdre nos repères nous placent dans une situation inconfortable mais agréable, recherchée, car en réalité c'est ça le dépaysement. Pas d'eau courante pas de douche, pas d'électricité pas d'Internet, quelques travaux manuels et beaucoup d'inoccupation.
On est à mille lieues de Paris, sur tous les points.
Et humainement on se crée facilement des attaches. C'est une banalité à dire, mais pas besoin du langage pour se comprendre quand on prend le temps.
Ensuite, après quelques jours d'incertitude, on a quand même pu voir ce magnifique désert qu'est le Gobi. Vaste, varié, aussi chaud que froid, même à quelques jours d'intervalles, on "en a eu pour notre argent" et ne regrettons pas notre choix, même si la formule qu'on a choisi, la seule qui nous était financièrement abordable, était très touristique.
Avec tout le temps passé à UB, en plus de très bien manger, on a eu le temps de réfléchir. Réflexion guidée par nos discussions avec Vincent et Thierry, 2 grands voyageurs.
Quand on part pour 1 an, qu'on le veuille ou non, on sort un peu du système. Même si en tapant "tour du monde" sur Google on se rend vite compte qu'en réalité on entre dans un autre système, plus petit. Cela reste quand même "banal", touristique.
On prend le bus, le train, l'avion. On court. On essaye d'en voir le plus possible, d'avoir les meilleurs plans, les meilleurs photos, les meilleures rencontres.
On se fatigue, on stresse.
Aussi, nous prenons conscience au fur et à mesure de notre envie d'autre chose, qu'on souhaite de plus en plus sortir de ce carcan. Cela ne veut pas dire qu'on ne veut plus voir de belles choses, qu'on méprise le et les touriste(s). On ne prend pas la grosse tête, on ne se prend pas pour ce qu'on n'est pas.
Mais on va essayer de plus prendre notre temps, de sortir un peu des sentiers battus, de voir ce qu'on ne pourra pas voir dans nos futures quelques semaines de vacances éparpillées sur de nombreuses années.
Cela commence en decidant de ne pas aller à Pékin. On visitera la Chine par le centre, sans prendre l'avion, en privilégiant la ruralité aux grandes villes.
Finalement, la Mongolie est un peu une étape charnière de notre voyage.
En elle-même, c'est un pays magnifique, très grand et très sauvage, assez moderne mais conservant des modes de vie authentiques. C'est reposant.
On y a moins fait la course qu'ailleurs et on va essayer de poursuivre sur ce rythme, plus marathon que sprint, plus adapté à nous et à ces 1 an.
Leila :
Nous n'avions encore jamais ressenti ce petit pincement de tristesse en quittant un pays.
La Mongolie était un des pays dont nous avions le plus rêvé, nous amenant à un véritable casse tête pour composer notre trajet en tenant compte de la saison hivernale que l'on préférait éviter.
Ça en valait la peine puisque nous avons été enchantés par la diversité et l'immensité des paysages vierges parcourus, en ayant un rapide aperçu d'une steppe enneigée puis printanière.
Nous avons aussi apprécié les rencontres (que ce soit dans la steppe, désert de gobi ou à notre auberge préférée "la petite marmotte") et le fait de côtoyer de près le mode de vie d'une famille nomade très attachante, vivant quasi indépendamment de la société qui nous entoure, organisée au rythme de la nature et des troupeaux. Apprécié le temps qui s'arrête.
On a envie de tout filmer pour se rappeler mais il y a des moments immortalisés via les souvenirs. Et c'est mieux ainsi.
C'est peut être mieux aussi pour éviter de trop me revoir en look bibendum avec mon manteau matelassé pour enfant rouge et bleu :) Et bien oui ! parce que pendant ce voyage on se développe une nouvelle patience, largement compensée par le contexte, et on fini par attendre chaque plat et tous ses bouts de gras généreusement découpés puis bouillis (jamais grillés !!!! :( ) pour nous faire honneur (ça ne se refuse pas)...
"La Mongolie est une destination qui se mérite. Relativement fatigante à cause de nombreux paramètres inhabituels. Elle n'en garantit pas moins un voyage exceptionnel" - petit futé.
Confimé, le côté exceptionnel prime sans conteste sur le reste.
Mémorable et riche. Voici en ce qui me concerne le bilan de ce mois inoubliable.
(Ce mois nous a aussi permis de repenser notre façon de voyager - nous nous étions déjà interrogés après la Birmanie : nous avons pris notre temps en Mongolie sans jamais prévoir le lendemain et sans avoir une idée de notre trajet pour les semaines suivantes (c'est l'un des intérêts de ce long voyage - plus difficile lorsqu'on est en vacances). Nous avons beaucoup apprécié de pouvoir passer du temps avec les locaux. Nous sommes facilement attirés et emportés par les circuits proposés par les guides. Ces circuits permettent certes de visiter des lieux intéressants mais nous tenterons dorénavant d'en sortir plus pour découvrir d'autres facettes de chaque pays, bien que ce soit plus compliqué à organiser, À suivre.... )
Gobi et UB (prononcer youbi), paysages et personnages (11 jours, dont 50 heures de van)
On a l'impression d'avoir le Maroc dans nos assiettes alors même que nous sommes à l'autre bout du monde (merci maman Fatima pour cette recette simple et délicieuse !!!).
Impression confirmée quand 10 jours plus tard, après le Gobi, Vincent nous préparera cette fois-ci un bon gros méchoui :)
On essaye de reprendre un peu tous les kilos perdus les premiers mois (jusqu'à 5 pour Laurent !, quelques grammes pour Leila).
Après quelques jours et le tour des guesthouses de la ville, on a la chance de tomber sur un couple d'Australiens et une Singapourienne motivés pour partir 6 jours. Ça fera donc beaucoup de route chaque jour, mais au moins on y va !
Spacieux, robuste, confortable, une voiture incroyable pour des conditions de routes, ou plutôt de piste, très difficiles.
Malgré ça, le chauffeur aura besoin de faire 4 arrêts pour réparer la roue arrière gauche en train de se désaxer méchamment !
On passe du canyon rouge et sa forêt de petits arbres blancs, à d'immenses dunes de sable (200m de haut), puis de la vallée de glace à des falaises blanches dignes des paysages de l'ouest américain !
Incroyables, sublimes. Beaucoup de superlatifs, entrecoupés de longues heures de routes, des fois monotones, des fois très belles, qui font aussi parties de ce périple.
Kharkhorin, à cheval dans la steppe (2 jours)
On craint aussi la blessure qui pourrait nous gâcher la suite du voyage.
M'enfin. On se lance quand même, rassurés par notre rencontre de 2 français qui, eux, venaient de Kharkhorin à cheval pour un circuit de 6 jours.
A l'arrêt, tout va bien. Ils sont suffisamment petits pour qu'on ne panique pas.
En mouvement, Leila est beaucoup moins rassurée. Le sien fait des caprices ; il est plus nerveux que les autres. Un échange de cheval avec notre guide, Mandah, et ça va mieux.
On est fin prêt pour cette première journée.
Au pas d'abord, mais très vite alterné avec de petits moments de trot. Ici on fait tout en accéléré.
On fera même du galop dès la fin de ce premier jour.
En entrant dans un parc régional, on fait notre première pause, au pied d'une petite montagne.
On descend de cheval et on se rend compte que les fesses, qu'on pensait douloureuses, ne le sont finalement pas autant que les genoux et le dos !
On dégourdi donc le tout et on répart.
La piste se transforme en chemin, puis en sentier.
On est parfois obligé de se baisser pour éviter les branches, d'autres fois de les écarter de la main, au risque que le suivant se reçoive ce ressort végétal, dans l'incapacité à maitriser sa monture pour l'éviter.
En effet, on ne contrôle pas trop nos chevaux.
On a beau tirer les rênes d'un côtés, mettre un coup de talon de l'autre, les chevaux obéissent quand ils en ont envie, sentant bien que nous ne sommes pas en mesure de les diriger. Ils préfèrent bien souvent suivre le cheval du guide, ou s'arrêter brusquement pour brouter une ou deux touffes d'herbes, au risque de nous désarçonner !
On entre, fait tourner quelques moulins à prière, et grimpe un rocher pour accéder au premier point de vue. De là, on se rend compte qu'en quelques heures on est monté suffisamment haut pour avoir un panorama grandiose sur toute la région !
Le plus beau reste à voir, avec une vue à 360° tout en haut.
Leila s'arrête là, ne voulant pas s'aventurer dans le mur vertical qui y conduit. Laurent suit Mandah qui, au passage, lui montre les grottes de recueillement bouddhique où on entre et tourne dans un sens pour s'attirer le bonheur, et arrive enfin au top.
Beau mais vertigineux. On rejoint vite Leila qui attend en bas pour le pic-nic.
C'est donc la deuxième famille nomade que nous rencontrons, et elle ne ressemble en rien à celle de Ghambatar. Ici, la jeunesse est de mise. Le couple qui nous accueille a à peine 20 ans, et un de leur ami de la ville est en train de chanter au téléphone pour séduire sa petite amie...
On avait entendu dire que les mongols ont un problème avec l'alcool, mais là on y est confronté pour de vrai. Déjà la veille, chez Ghambatar, on avait vu rappliquer le sois-disant chef du village (petit mafieux local), bourré, qui avait essayé de nous embêter gentillement.
Cette fois-ci, c'est donc Mandah et son ivrogne de copain qui reviennent à 23h complètement faits (on était jusqu'à là habitué à dormir vers 21h), ce dernier respirant la violence en plus des vapeurs d'alcool. Si bien que le p'tit jeune qui nous héberge demande vite à sa femme de cacher les couteaux !
Pas très rassurés, ne parlant pas la langue, on laisse le pochetron gueuler, puis repartir vers minuit, zigzaguant au milieu de la steppe dans son pick-up, et on s'endort un peu inquiet, tandis que Mandah va continuer de picoler avec un troisième larron qui tient encore debout.
Comment peut-il être frais à cette heure-ci, mystère pour nous, habitude pour lui !? Toujours est-il qu'il tire notre guide du lit,et qu'ils repartent tous les 2, cette fois à moto, sois disant pour aller chercher les chevaux.
Pas dupes, on les voit revenir vers 11h, sentant encore plus la vodka que la veille, sans chevaux, "perdus".
Et effectivement, les étriers de Leila n'étant pas bien réglés, ça commence difficilement pour elle. Après 2 heures, on identifie nous-même le problème, on demande à Mandah de le régler, et on en profite enfin.
Ces 2 jours de cheval nous ont beaucoup plus, mais on se dit qu'on serait content d'arrêter le lendemain.
Ça tombe bien, ce même lendemain, après une nuit très très froide : le toit de la yourte était complètement ouvert pendant cette nuit, nous nous recevions des gouttes de pluie glacée sur les pieds, mal installés sur le sol non isolé pendant que notre guide était gentillement installé sur le lit, chaudement couvert et loin de l'ouverture du toit, celui-ci sûrement encore fatigué de ses "prouesses" de la veille et n'ayant pas envie de s'embêter avec nous, nous propose un "rapatriement" en 4x4.
On hésite 5 minutes, puis on accepte, content d'aller a Kharkhorin prendre notre 1ère douche depuis 10 jours (!!!) et visiter un monastère célèbre dans le pays entier.
Peut-être aurions-nous du persévérer et aller jusqu'au bout des 4 jours, mais la tentation de rentrer était la plus forte, et nous avons finalement eu le temps de prendre bien du plaisir en 2 jours.