Et c'est parti pour notre grand défi de Mongolie : 4 jours à cheval dans la steppe, pour rejoindre Kharkhorin.
Même si on a lu quelques récits de voyageurs témoignant de la facilité à monter à cheval en Mongolie, même pour une première fois, nous qui ne sommes pas très casses-cou, on appréhende un peu. Voir beaucoup.
On craint aussi la blessure qui pourrait nous gâcher la suite du voyage.
M'enfin. On se lance quand même, rassurés par notre rencontre de 2 français qui, eux, venaient de Kharkhorin à cheval pour un circuit de 6 jours.
On craint aussi la blessure qui pourrait nous gâcher la suite du voyage.
M'enfin. On se lance quand même, rassurés par notre rencontre de 2 français qui, eux, venaient de Kharkhorin à cheval pour un circuit de 6 jours.
Apres des adieux plein d'émotion à la famille, on monte sur les chevaux.
A l'arrêt, tout va bien. Ils sont suffisamment petits pour qu'on ne panique pas.
En mouvement, Leila est beaucoup moins rassurée. Le sien fait des caprices ; il est plus nerveux que les autres. Un échange de cheval avec notre guide, Mandah, et ça va mieux.
On est fin prêt pour cette première journée.
A l'arrêt, tout va bien. Ils sont suffisamment petits pour qu'on ne panique pas.
En mouvement, Leila est beaucoup moins rassurée. Le sien fait des caprices ; il est plus nerveux que les autres. Un échange de cheval avec notre guide, Mandah, et ça va mieux.
On est fin prêt pour cette première journée.
On débute par de la steppe, découvrant, grâce aux longues pattes des canassons, ce que nous n'avions pu voir à pieds.
Au pas d'abord, mais très vite alterné avec de petits moments de trot. Ici on fait tout en accéléré.
On fera même du galop dès la fin de ce premier jour.
Au pas d'abord, mais très vite alterné avec de petits moments de trot. Ici on fait tout en accéléré.
On fera même du galop dès la fin de ce premier jour.
Mandah, notre guide
Mais avant ça, on profite de la balade.
En entrant dans un parc régional, on fait notre première pause, au pied d'une petite montagne.
On descend de cheval et on se rend compte que les fesses, qu'on pensait douloureuses, ne le sont finalement pas autant que les genoux et le dos !
On dégourdi donc le tout et on répart.
En entrant dans un parc régional, on fait notre première pause, au pied d'une petite montagne.
On descend de cheval et on se rend compte que les fesses, qu'on pensait douloureuses, ne le sont finalement pas autant que les genoux et le dos !
On dégourdi donc le tout et on répart.
On traverse un joli ruisseau, on longe de petites plaques de neige faisant de la résistance à cette altitude, et on commence l'ascension.
La piste se transforme en chemin, puis en sentier.
On est parfois obligé de se baisser pour éviter les branches, d'autres fois de les écarter de la main, au risque que le suivant se reçoive ce ressort végétal, dans l'incapacité à maitriser sa monture pour l'éviter.
En effet, on ne contrôle pas trop nos chevaux.
On a beau tirer les rênes d'un côtés, mettre un coup de talon de l'autre, les chevaux obéissent quand ils en ont envie, sentant bien que nous ne sommes pas en mesure de les diriger. Ils préfèrent bien souvent suivre le cheval du guide, ou s'arrêter brusquement pour brouter une ou deux touffes d'herbes, au risque de nous désarçonner !
La piste se transforme en chemin, puis en sentier.
On est parfois obligé de se baisser pour éviter les branches, d'autres fois de les écarter de la main, au risque que le suivant se reçoive ce ressort végétal, dans l'incapacité à maitriser sa monture pour l'éviter.
En effet, on ne contrôle pas trop nos chevaux.
On a beau tirer les rênes d'un côtés, mettre un coup de talon de l'autre, les chevaux obéissent quand ils en ont envie, sentant bien que nous ne sommes pas en mesure de les diriger. Ils préfèrent bien souvent suivre le cheval du guide, ou s'arrêter brusquement pour brouter une ou deux touffes d'herbes, au risque de nous désarçonner !
Un peu frustrant et usant, mais on s'y fait vite et on se laisse guider/faire, profitant du paysage, magnifique avec les arbres autour, la neige au sol et le monastère qu'on atteint pour le lunch, perché au sommet de cette montagnette.
Monastère de Toufoun
Nous voici donc à Toufoun. Seuls avec notre guide alors qu'en saison le site est envahi par les touristes.
On entre, fait tourner quelques moulins à prière, et grimpe un rocher pour accéder au premier point de vue. De là, on se rend compte qu'en quelques heures on est monté suffisamment haut pour avoir un panorama grandiose sur toute la région !
Le plus beau reste à voir, avec une vue à 360° tout en haut.
Leila s'arrête là, ne voulant pas s'aventurer dans le mur vertical qui y conduit. Laurent suit Mandah qui, au passage, lui montre les grottes de recueillement bouddhique où on entre et tourne dans un sens pour s'attirer le bonheur, et arrive enfin au top.
Beau mais vertigineux. On rejoint vite Leila qui attend en bas pour le pic-nic.
On entre, fait tourner quelques moulins à prière, et grimpe un rocher pour accéder au premier point de vue. De là, on se rend compte qu'en quelques heures on est monté suffisamment haut pour avoir un panorama grandiose sur toute la région !
Le plus beau reste à voir, avec une vue à 360° tout en haut.
Leila s'arrête là, ne voulant pas s'aventurer dans le mur vertical qui y conduit. Laurent suit Mandah qui, au passage, lui montre les grottes de recueillement bouddhique où on entre et tourne dans un sens pour s'attirer le bonheur, et arrive enfin au top.
Beau mais vertigineux. On rejoint vite Leila qui attend en bas pour le pic-nic.
Grottes bouddhistes
L'après-midi sera dans la même lignée, avec la resdescente et un peu de steppe pour rejoindre la ger dans laquelle nous allons passer la nuit.
C'est donc la deuxième famille nomade que nous rencontrons, et elle ne ressemble en rien à celle de Ghambatar. Ici, la jeunesse est de mise. Le couple qui nous accueille a à peine 20 ans, et un de leur ami de la ville est en train de chanter au téléphone pour séduire sa petite amie...
C'est donc la deuxième famille nomade que nous rencontrons, et elle ne ressemble en rien à celle de Ghambatar. Ici, la jeunesse est de mise. Le couple qui nous accueille a à peine 20 ans, et un de leur ami de la ville est en train de chanter au téléphone pour séduire sa petite amie...
Ça change de Ghambatar, le chef de famille est au milieu
On a beau ne pas vouloir juger trop vite, on s'y sent moins bien que les jours d'avant. L'impression sera plus que confirmée quand un gros poivrot arrive en pick-up et invite notre guide à aller boire avec lui.
On avait entendu dire que les mongols ont un problème avec l'alcool, mais là on y est confronté pour de vrai. Déjà la veille, chez Ghambatar, on avait vu rappliquer le sois-disant chef du village (petit mafieux local), bourré, qui avait essayé de nous embêter gentillement.
Cette fois-ci, c'est donc Mandah et son ivrogne de copain qui reviennent à 23h complètement faits (on était jusqu'à là habitué à dormir vers 21h), ce dernier respirant la violence en plus des vapeurs d'alcool. Si bien que le p'tit jeune qui nous héberge demande vite à sa femme de cacher les couteaux !
Pas très rassurés, ne parlant pas la langue, on laisse le pochetron gueuler, puis repartir vers minuit, zigzaguant au milieu de la steppe dans son pick-up, et on s'endort un peu inquiet, tandis que Mandah va continuer de picoler avec un troisième larron qui tient encore debout.
On avait entendu dire que les mongols ont un problème avec l'alcool, mais là on y est confronté pour de vrai. Déjà la veille, chez Ghambatar, on avait vu rappliquer le sois-disant chef du village (petit mafieux local), bourré, qui avait essayé de nous embêter gentillement.
Cette fois-ci, c'est donc Mandah et son ivrogne de copain qui reviennent à 23h complètement faits (on était jusqu'à là habitué à dormir vers 21h), ce dernier respirant la violence en plus des vapeurs d'alcool. Si bien que le p'tit jeune qui nous héberge demande vite à sa femme de cacher les couteaux !
Pas très rassurés, ne parlant pas la langue, on laisse le pochetron gueuler, puis repartir vers minuit, zigzaguant au milieu de la steppe dans son pick-up, et on s'endort un peu inquiet, tandis que Mandah va continuer de picoler avec un troisième larron qui tient encore debout.
La surprise du matin est de se faire réveiller à 8h par... le bourré de la veille !!!
Comment peut-il être frais à cette heure-ci, mystère pour nous, habitude pour lui !? Toujours est-il qu'il tire notre guide du lit,et qu'ils repartent tous les 2, cette fois à moto, sois disant pour aller chercher les chevaux.
Pas dupes, on les voit revenir vers 11h, sentant encore plus la vodka que la veille, sans chevaux, "perdus".
Comment peut-il être frais à cette heure-ci, mystère pour nous, habitude pour lui !? Toujours est-il qu'il tire notre guide du lit,et qu'ils repartent tous les 2, cette fois à moto, sois disant pour aller chercher les chevaux.
Pas dupes, on les voit revenir vers 11h, sentant encore plus la vodka que la veille, sans chevaux, "perdus".
Pas très contents mais n'aillant pas beaucoup d'autres choix, on laisse Mandah décuver en dormant jusqu'à 13h30 et on part, moyennement confiants quand à sa capacité à être au taquet cette journée...
Et effectivement, les étriers de Leila n'étant pas bien réglés, ça commence difficilement pour elle. Après 2 heures, on identifie nous-même le problème, on demande à Mandah de le régler, et on en profite enfin.
Et effectivement, les étriers de Leila n'étant pas bien réglés, ça commence difficilement pour elle. Après 2 heures, on identifie nous-même le problème, on demande à Mandah de le régler, et on en profite enfin.
On arrive à 19h dans une super famille, bien située en bord de forêt, et on en profite pour prendre du repos.
Ces 2 jours de cheval nous ont beaucoup plus, mais on se dit qu'on serait content d'arrêter le lendemain.
Ça tombe bien, ce même lendemain, après une nuit très très froide : le toit de la yourte était complètement ouvert pendant cette nuit, nous nous recevions des gouttes de pluie glacée sur les pieds, mal installés sur le sol non isolé pendant que notre guide était gentillement installé sur le lit, chaudement couvert et loin de l'ouverture du toit, celui-ci sûrement encore fatigué de ses "prouesses" de la veille et n'ayant pas envie de s'embêter avec nous, nous propose un "rapatriement" en 4x4.
On hésite 5 minutes, puis on accepte, content d'aller a Kharkhorin prendre notre 1ère douche depuis 10 jours (!!!) et visiter un monastère célèbre dans le pays entier.
Ces 2 jours de cheval nous ont beaucoup plus, mais on se dit qu'on serait content d'arrêter le lendemain.
Ça tombe bien, ce même lendemain, après une nuit très très froide : le toit de la yourte était complètement ouvert pendant cette nuit, nous nous recevions des gouttes de pluie glacée sur les pieds, mal installés sur le sol non isolé pendant que notre guide était gentillement installé sur le lit, chaudement couvert et loin de l'ouverture du toit, celui-ci sûrement encore fatigué de ses "prouesses" de la veille et n'ayant pas envie de s'embêter avec nous, nous propose un "rapatriement" en 4x4.
On hésite 5 minutes, puis on accepte, content d'aller a Kharkhorin prendre notre 1ère douche depuis 10 jours (!!!) et visiter un monastère célèbre dans le pays entier.
Monastère d'Erdene Zuu
Au final, cette expérience nous a fait passer par des hauts, puis des bas, puis des hauts, puis ....Bref, on l'a vécu avec passion, n'étant pas forcément aussi patients qu'il le faudrait, mais en l'appréciant fortement.
Peut-être aurions-nous du persévérer et aller jusqu'au bout des 4 jours, mais la tentation de rentrer était la plus forte, et nous avons finalement eu le temps de prendre bien du plaisir en 2 jours.
Peut-être aurions-nous du persévérer et aller jusqu'au bout des 4 jours, mais la tentation de rentrer était la plus forte, et nous avons finalement eu le temps de prendre bien du plaisir en 2 jours.
Retour à Ulaanbaatar où nous essayerons de trouver du monde pour nous accompagner dans le désert de Gobi, afin de réduire les coûts.
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