9h de train nous emmènent à Pingyao, et ça n'est qu'un trajet classique, comme on va s'en rendre compte par la suite. Les distances sont tellement grandes, les moyens de transport assez lents (80/100 km/h max) et les changements souvent nombreux, on passe donc beaucoup de temps à rouler.
Pas désagréable pour voir les paysages chinois, mais laissant moins de temps pour visiter ou s'arrêter.
Ici, pas de wagon-bar servant des sandwichs à 8€, on s'était donc organisé en conséquence. 2 boîtes de nouilles chinoises qu'on peut remplir dans un des distributeur à d'eau chaude du train.
C'est une des choses agréables en Chine : il y a très souvent un distributeur d'eau bouillante (train, gare, hôtel, lieux publics, etc.) pour pouvoir se faire du thé ou des nouilles quand on veut.
Moins appétissant, les seuls sandwichs possibles sont à base de saucisse sous vide et de pain brioché. On peut se rabattre sur les œufs durs sous vide ou les pâtes de poulet sous vide, mais pour l'instant on n'a pas très envie de tester...
C'est une des choses agréables en Chine : il y a très souvent un distributeur d'eau bouillante (train, gare, hôtel, lieux publics, etc.) pour pouvoir se faire du thé ou des nouilles quand on veut.
Moins appétissant, les seuls sandwichs possibles sont à base de saucisse sous vide et de pain brioché. On peut se rabattre sur les œufs durs sous vide ou les pâtes de poulet sous vide, mais pour l'instant on n'a pas très envie de tester...

On se demande encore à quoi peut être la saucisse chinoise ?...
Le trajet nous confirme l'impression d'une Chine "en travaux", et même Pingyao, qu'on attendait rempli d'anciennes maisons pleines de charme, est minée par les chantiers dès qu'on s'éloigne des rue touristiques.
On débarque dans un hostel très sympa, rempli de jeunes venant d'un peu partout.

Hostel à Pingyao
Ayant dans l'idée d'aller à Lijiashan, on est tenté de s'y rendre via l'auberge qui y propose une excursion A/R pas trop chère.
Sachant, qu'on s'était dit vouloir sortir un peu des sentiers battus et prendre notre temps, on décide finalement d'y aller par nous même, malgré la difficulté du trajet : bus + bus + bus !!!
On se rend compte qu'on apprécie de moins en moins cette industrie des back-packers, basée sur des guesthouses ne pensant qu'à vendre leurs circuits tout fais, sans authenticité, autour d'une bière. Mais où est le thé vert ? :)
On arrive le lendemain après-midi à Qikou (prononcer Tchikow), petit village au pied de Lijiashan qui mérite le détour, après quasiment 7 nouvelles heures de transport !
Hôtel très sympa mais rempli de touristes... chinois ! Et oui, pas beaucoup d'occidentaux depuis qu'on est passé en Chine, mais énormément de tourisme intérieur, nouvelle preuve de la bonne santé économique. On prend donc le dortoir, seule chambre disponible, dans lequel nous aurons la chance d'être tranquille.
Sachant, qu'on s'était dit vouloir sortir un peu des sentiers battus et prendre notre temps, on décide finalement d'y aller par nous même, malgré la difficulté du trajet : bus + bus + bus !!!
On se rend compte qu'on apprécie de moins en moins cette industrie des back-packers, basée sur des guesthouses ne pensant qu'à vendre leurs circuits tout fais, sans authenticité, autour d'une bière. Mais où est le thé vert ? :)
On arrive le lendemain après-midi à Qikou (prononcer Tchikow), petit village au pied de Lijiashan qui mérite le détour, après quasiment 7 nouvelles heures de transport !
Hôtel très sympa mais rempli de touristes... chinois ! Et oui, pas beaucoup d'occidentaux depuis qu'on est passé en Chine, mais énormément de tourisme intérieur, nouvelle preuve de la bonne santé économique. On prend donc le dortoir, seule chambre disponible, dans lequel nous aurons la chance d'être tranquille.
On se repose, on se promène, on admire le fleuve et le joli temple du Dragon Noir.
Ici c'est calme, loin des villes.
Ici c'est calme, loin des villes.

Temple du Dragon noir

Joueurs de Go
Le lendemain, on va dormir à Lijiashan, encore plus reculé dans la montagne.
L'hôtel est de type troglodyte, comme tous les logements du village, allant des fois jusqu'à une superposition de 11 habitations ! Le lit est construit en brique, au fond sur toute la largeur de la pièce, comme traditionnellement dans la région. C'est dur, mais confortable.
L'hôtel est de type troglodyte, comme tous les logements du village, allant des fois jusqu'à une superposition de 11 habitations ! Le lit est construit en brique, au fond sur toute la largeur de la pièce, comme traditionnellement dans la région. C'est dur, mais confortable.

Chambre troglodyte
C'est très beau et on ne regrette pas d'être venu par nous-mêmes. On prend notre temps. On rencontre des villageois adorables et des petits vieux fumant la pipe.

Lijiashan, village troglodyte
Le soir, étonament, on rencontre Blandine, une française qui voulait aussi découvrir ce village, et qui va comme nous visiter Pingyao le lendemain.
Cerise sur le gâteau, elle parle chinois !!!
On décide d'y aller ensemble, ce qui nous simplifie à tous le retour, et pour fêter ça on partage une bière face à la montagne, avant d'aller au barbecue auquel nous ont invité des élèves chinois en week-end.
Ambiance très différente de chez nous, où chacun est dans son coin ou dans un petit groupe, sur son téléphone ou en train de brailler une chanson (les chinois sont fans de karaoké). Pas trop d'échanges entre eux, pas de discussions, et pourtant on sent un esprit de groupe.
On nous offre à manger 10 fois alors qu'on sort tout juste de table, mais il est difficile de refuser cette générosité.
Il y en a une qui parle anglais avec qui on rigole bien, avec les autres le dialogue est plus compliqué.
Cerise sur le gâteau, elle parle chinois !!!
On décide d'y aller ensemble, ce qui nous simplifie à tous le retour, et pour fêter ça on partage une bière face à la montagne, avant d'aller au barbecue auquel nous ont invité des élèves chinois en week-end.
Ambiance très différente de chez nous, où chacun est dans son coin ou dans un petit groupe, sur son téléphone ou en train de brailler une chanson (les chinois sont fans de karaoké). Pas trop d'échanges entre eux, pas de discussions, et pourtant on sent un esprit de groupe.
On nous offre à manger 10 fois alors qu'on sort tout juste de table, mais il est difficile de refuser cette générosité.
Il y en a une qui parle anglais avec qui on rigole bien, avec les autres le dialogue est plus compliqué.
Le lendemain, on remet le cap sur Pingyao pour cette fois-ci l'explorer de fond en comble, toujours avec Blandine.
Un billet donne accès aux remparts et à l'ensemble des monuments ; essentiellement de grandes demeures agencées autour de très jolies cours, des temples, l'ancien palais du gouvernement et des banques. C'est en effet dans cette petite ville que, sous l'impulsion de marchands qui faisaient fortune, ont été créés les premières banques au monde.
L'ensemble est très joli, très mignon, même si cela a été restauré il n'y a pas longtemps et que tout fini par se ressembler.
De nuit, c'est aussi charmant, avec des lanternes rouges chinoises de partout.
Un billet donne accès aux remparts et à l'ensemble des monuments ; essentiellement de grandes demeures agencées autour de très jolies cours, des temples, l'ancien palais du gouvernement et des banques. C'est en effet dans cette petite ville que, sous l'impulsion de marchands qui faisaient fortune, ont été créés les premières banques au monde.
L'ensemble est très joli, très mignon, même si cela a été restauré il n'y a pas longtemps et que tout fini par se ressembler.
De nuit, c'est aussi charmant, avec des lanternes rouges chinoises de partout.



Le hic est l'absence de bons restaurants. On a eu beau chercher, et le Lonely aussi, pas une table correcte en ville.
Pour compenser, on s'offre les deux soirs des massages, en insistant sur les pieds qui sont fatigués après ces plus de 100 jours de voyage.
Pour compenser, on s'offre les deux soirs des massages, en insistant sur les pieds qui sont fatigués après ces plus de 100 jours de voyage.
Notre prochaine étape se nomme Xi'an, la ville où siège l'armée de soldats en terre cuite, la terracotta army, un des deux endroits les plus visités en Chine avec la grande muraille.
On quitte Pingyao et Blandine avec le proprio de l'hôtel qui nous dépose juste après un péage d'autoroute où on "choppe notre bus au vol".
On quitte Pingyao et Blandine avec le proprio de l'hôtel qui nous dépose juste après un péage d'autoroute où on "choppe notre bus au vol".
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