mardi 27 mai 2014

Namaste, mingalaba, An-nyeong-hi ju-mu-se-yo, sem beno !

2 mois et 3 semaines que nous sommes partis.

Après l'Inde, le Népal et la Birmanie, nous avons fait une escale de 4 jours à Séoul et sommes maintenant en Mongolie depuis plus de 2 semaines.

Aussi surprenant que cela puisse paraitre, nous n'avons pas eu le temps de mettre à jour le blog avant. Peu/pas de connexion quelques fois, souvent pas le temps : pas mal de vadrouille et de rencontres. Socialement quand tu voyages, tu peux pas dire aux gens : "euh là tu vois j'ai pas envie de te parler j'ai envie d'être seul", et on n'en n'a pas non plus envie. On préfère souvent échanger avec des gens que nos tablettes.

Merci aux 6 courageux qui nous ont laissés des commentaires :)
Merci aussi à ceux qui nous donne des news directement.

On a posté des vidéos à partir de Varanasi.

L&L

Bagan, des pagodes par ci, des temples par là, et une chaleur d'enfer (3 jours)

Quand on arrive dans un endroit pour la "low season", on sait qu'on y sera tranquille, quasiment sans autres touristes.
En revanche, si c'est la saison basse, c'est qu'il y a une bonne raison, et à Bagan, comme avertissent tous les guides de voyhabituéest la chaleur. 

Elle nous prend dès la sortie du bus de nuit, une fois de plus vers 3h30 du matin ! Avec 2 autres européennes, on marche jusqu'à un hôtel en esperant négocier le tarif pour une moitié de nuit.
Celui ci est correct sans plus, mais propre, avec juste un fan au plafond (prononcer fane - ventilateur).

Malheureusement, et pour cause de coupure électrique dans toute la ville (fréquentes depuis le Népal), ce fan nous fait faux bond vers 8h, à peine 3 heures après notre couché.
Fatigués, suants, souffrant de cette chaleur, on voit avec notre hôtelier pour prendre une chambre avec clim, certes plus chère, mais qui pour le première fois du voyage nous parait indispensable.

On refait surface vers 14h, mangeons un bout et prenons un scooter électrique pour aller faire un tour.

Notre e-bike, scooter électrique, compagnon pour 3 jours

Pour comprendre où l'on s'aventure, il faut savoir que Bagan s'étale sur 42km2.
C'est donc une immense plaine dans laquelle s'étale un très important regroupement de temples, de la simple bicoque en terre surmontée d'un stûpa, à la grande pagode dorée entourée par un mur d'enceinte.
Il y en a plus de 2000, et leur nombre serait monté jusqu'à 10000 à la belle époque, mais la majorité a été détruite par un tremblement de terre.

Les premiers temples que l'on voit sont plutôt petits

On roule donc dans cette savane, guidés par le téléphone GPS, sans quoi il serait impossible de se repérer (un guide "humain" aurait été encombrant et cher - merci à lolo qui a téléchargé les cartes avant le départ - merci à papa Thierry d'avoir transmis cette fibre geek et pratique).
De temples en pagodes, on entre ici pour admirer des sculptures géantes de bouddhas, on grimpe là pour profiter d'un panorama magnifique, tout ça en ne croisant quasiment personne, à part dans les monuments les plus connus où se regroupent le peu de touristes du site.

L'ensemble est grandiose, magnifié par la lumière rasante du soleil de fin d'après-midi.

Un des plus beau et plus grand temple

Bagan vue d'en haut


En redescendant de notre dernier temple de la journée, isolé en plein milieu de la plaine, on a le malheur de trouver le pneu avant crevé.
Les derniers touristes rentrent vite avant la nuit, et un birman nous propose gentiment d'appeler notre loueur avant de nous laisser avec le gardien du temple, avec qui nous venions de sympathiser.
Celui-ci nous propose de commencer les réparations, en attendant le loueur, et pour rentrer plus vite. Refusant au début, on a vite dit oui devant son insistance, et sa volonté évidente de nous rendre service, "sans contribution" comme il nous le dit lui-même. Pas encore habitués à de tels élans de générosité, en voyage ou même en France ?, on fini par rentrer en pleine nuit, à la frontale, suivant la moto du loueur qui est finalement arrivé pour finaliser la réparation.
Merci Monti !

Après une bonne nuit de fraîcheur, on replonge dans la fournaise.
Difficilement.
La première chose qu'on fait est de se rendre à un palace bien caché qui, parait-il, a une piscine. L'endroit est très beau, très calme, et permet l'accès pour quelques dollars.
Rassurés sur notre activité du lendemain, on passe la journée à :
- Leila : se reposer à l'hôtel et bouquiner dans un café, à l'abri de la chaleur.
- Laurent : arpenter la plaine de long en large pour prendre quelques jolies photos. 

Étonnement la marocaine habituée au soleil ne supporte absolument pas cette chaleur folle. Le parigot si ! Il doit avoir un manque à combler. 

On se retrouve en fin d'après-midi pour le sunset, en haut d'un petit temple, avec d'autres tourières qui se sont tous vu refuser l'accès au temple le plus réputé, car aucun n'avait payé le droit d'accès à... Bagan. Nous non plus d'ailleurs :)
 - Gardien : "présentez moi vos tickets " 
 - L&L : surs de nous : "nous les avons oublié à l'hôtel"
 - Gardien : " mmmm et vous les avez acheté où ? "
 - L&L : " euuuuh la bas , là-bas, tu sais pas loin "
 - Gardien : "et à combien les avez vous achetés ?"
 - L&L : zut! "Euuuuuh bon allez salut !!!" on fait rapidement demi tour. On a hésité à lui dire 10$ comme marqué sur le guide, on a bien fait de partir, on a appris qu'ils avaient augmenté à 15$. 

On fini ce séjour par une journée reposante à la fameuse piscine, et un happy hour surprise, arrosé au vin blanc, face au coucher de soleil sur la rivière.
Le tout, en ayant l'impression d'être tous seuls dans cet immense hôtel, alors même que nous n'y sommes pas résidents.

C'était d'ailleurs très drôle de nous voir débarquer à l'intérieur de ce palace sur notre moto électrique usée ... Vroum vroum  ...un sacré contraste avec le luxe de cet hôtel (nous avons même essayé de négocier l'accès à la piscine - on est tellement habitué qu'on s'est oublié).

Rafraichissement à la piscine du palace 

Autre type de rafraichissement à ce même palace

On espère maintenant que notre prochaine étape sera légèrement plus fraiche, d'autant qu'on prévoit d'y faire un trek de 3 jours, pour relier le lac Inle à partir de Kalaw.

Chaungtha Beach, enfin les vacances ;) (6 jours)

Et pourtant, tout n'avait pas bien commencé.

On apprend dans le bus de nuit qui nous emmène à la plage que les vacances, c'est celles des Birmans suite au Nouvel An, et qu'ils vont généralement tous au même endroit pour fêter ça, le même que nous. Du coup, au lieu d'un petit village de pêcheur bien pittoresque et presque vide, nous devons nous retrouver dans une station balnéaire bondée, sans aucune chambre de libre.

Chaungtha Beach, le lieu favori des Birmans en vacances

Oups.
On calcule dans la foulée qu'on devrait arriver à Chaungtha vers 3h30 du matin. Nous n'avons réservé aucun hôtel.

Laurent râle un peu.
En même temps, c'est le voyage. On ne peut pas tout maitriser," et il est impossible qu'on ne trouve pas une petite chambre dans un coin du village." Au pire/mieux on sort les sacs de couchage sur la plage. 

Après un voyage dans un bus très confortable (le must du bus qu'on n'ait jamais connu), mais sur une route très chaotique, on débarque bien en pleine nuit, au bus stop qui, nous dit-on alors, est tout au bout du village, pas du tout à côté des hôtels indiqués sur le guide. 

On se rabat sur un tout proche pour sonder le terrain. Effectivement aucune chambre n'est dispo pour les jours à venir, et quand bien même, les tarifs ont explosé avec les vacances et ne sont pas dans nos moyens.
La réceptionniste, très sympa (comme tous les birmans d'ailleurs), appelle un autre hôtel qui l'informe qu'un troisième aurait des chambres. 

Nous prenons donc, nous deux et nos 2x2 sacs à dos, deux motorbike taxi qui nous conduisent à un premier hôtel.
Là, rebelote, et un trajet de motorbike taxi plus tard, nous arrivons à 5h du matin dans un hôtel écarté du village, avec des bungalows en bambou à flanc de colline, libres et deux fois moins chers que ceux en ville !

Notre hôtel à Chaungtha, fait de bungalows en bambou

Alleluhya : nous découvrons le lieu le lendemain matin et l'hôtel va s'avérer très agréable, beaucoup mieux que ce qu'on aurait espéré en venant à Chaungtha. D'autant plus qu'on arrive à négocier sec le prix et à ne pas payer la première moitié de nuit.

Il nous permet d'accéder rapidement à des plages isolées de sable blanc, bordant une mer bleue/jade légèrement agitée, et se vide progressivement pour la fin des vacances birmanes, nous laissant seuls avec une quincagénaire allemande les 2 derniers jours.


Plages à 20-30 minutes de marche de l'hôtel

Notre seul tracas du moment est comment l'esquiver pour rester seuls, bouqiner, écrire, etc. :)
Ça aussi c'est le voyage : on rencontre du monde, même quand on ne le souhaite pas.

On passe nos 6 jours de repos à dormir, se baigner dans une eau plus chaude que celle de la douche, nous balader sur la plage au coucher du soleil, boire du jus de coconut, etc.




Là on peut dire qu'on est en vacances :)

On se sent bien. Tellement, qu'on se laisse aller à dormir la porte ouverte, chose qu'on n'aurait pu imaginer ailleurs. Mais la réputation de tranquillité et de sécurité du pays nous convainquent de ce petit luxe, qui nous permet de lutter contre la chaleur nocturne.

Après ces quelques jours, on repasse rapidement par Yangoon, voir notamment le musée des pierres précieuses, avant de poursuivre sur Bagan, la plaine au plus de 2000 temples.
La grosse surprise sera de voir Yangoon hors période de New Year Hollidays, remplie d'un trafic bien pire qu'à Paris, qui ralenti considérablement les déplacements et nous oblige à suivre un planning serré.

Yangoon en coup de vent (1 jour + 1 jour) +45min vs. Népal

 Katmandou ---2h--- Yangoon ---2h30--- Kuala Lumpur

Les joies du transport aérien font qu'au lieu d'un petit voyage de 2h, nous avons eu le droit à une nuit de voyage, nous arrêtant pour 4h d'escale à Kuala Lumpur avant de revenir sur Yangoon. Aucun problème pour passer le temps, mi centre commercial mi dortoir géant, cet aéroport est ultra moderne.

On arrive vers midi, pour le dernier jour du festival du nouvel an (c'est aussi le cas à Bangkok et à priori dans toute cette partie de l'Asie) . Sauf qu'en une nuit de trajet, nous perdons 7 siècles, les birmans fêtent l'an 1371 et les népalais sont en 2071!! On s'y perd un peu.

On vient de perdre 7 siècles en quelques heures de vol !

Ici, pas de mât à lever, mais de l'eau à foison. De l'eau par tous les moyens : sceaux, tuyaux d'arrosage, karcher, lances à incendie, etc.

Fatigués par notre presque nuit blanche en avion, on préfère rester l'après-midi tranquille plutôt que de monter dans le pickup affrété par l'hôtel pour aller faire le tour de la ville et des jets d'eau. C'est parfois une décision difficile à prendre que de ne pas tout visiter et toujours participer mais nous sommes en voyage long et non pas en vacances courte durée : nous devons des fois nous reposer et prendre notre temps.

Pick-up pour faire le tour des jets d'eau

On assiste donc de notre terrasse à cette bataille géante et folle où les birmans se suivent à pieds, en vélo, en auto et souvent en pick up ou camions bourrés de gens, pour recevoir les sceaux d'eau que les locaux et les touristes se font un plaisir de leur envoyer. Les fenêtres ouvertes des voitures ne leurs posent aucun problème : l'intérieur est totalement mouillé ? Un détail !

Touristes et locaux arrosent tous ceux qui passent devant l'hôtel

Pour notre première soirée en Birmanie on dîne avec Alain et Juliana, sa fille, et on s'extasie devant les photos de Bali d'Alain, photographe quasi professionnel.
Nous nous surprenons à re-rêver de cete destination pour laquelle nous avons eu un coup de coeur - en moyenne/basse saison pour éviter la horde de touristes - alors que nous sommes à moins de 2 mois de voyage. Incorrigibles !!

Le lendemain, on part tous les quatre pour la tournée des pagodes, temples bouddhistes célèbres pour leurs silhouettes surmontées d'un stupa, sorte de grand dôme dans lequel on ne peut généralement pas rentrer. 

On commence par une abritant un cheveux de bouddha,

Un cheveux de Bouddha, une relique très sainte

puis une autre avec un bouddha couché de plus de 70m de long (!) pour finir par la plus belle,

Un des plus grands Bouddhas couché du pays

la Shwedagon, recouverte par 700 kg d'or et flanquée d'un clocher en or et pierres précieuses. 
Un des plus beaux monuments qu'on ai vu après le Taj Mahal.
Très "bling bling" mais magnifique. On est bien au Myanmar. Il y a de l'or partout.

Pagode Shwedagon, magnifique au soleil couchant

Étant jour de fête, on se retrouve dans une foule de birmans en vacances dont moines et moinesses.
Les regards se posent sur nous. Effectivement, et contrairement à sa "cousine" thaïlandaise, les blancs ne sont pas ici légion et nous faisons office de curiosité.
Ça annonce la suite du voyage, où notre passage suscite intérêt et gentillesse, caractéristique principale et très appréciable des birmans.

Ici pas de touristes mais tous les locaux en ce jour de fête

Après un rapide passage sous la douche froide pour tenter de lutter contre les 45°C locaux, on file prendre un bus de nuit pour la plage, à l'ouest de la Birmanie.

Bilan Népal

Nombres de jours : 15
Nombres d'étapes : 3 + trek
Dépenses par jour par personne : 2865NPR, soit 21.5€
Nombre de pas par jour : 19500
Nombre de jours avec quelques heures de pluie : 2
Côté conduite : gauche / côté volant : droite

Laurent :

Difficile de dresser un bilan du Népal en 15 jours. Surtout après une expérience aussi marquante que celle de l'Inde (du nord).
Si proche au niveaux géographique, culturel et religieux, et pourtant si loin dans la manière d'y vivre !

En passant la frontière on se sent déjà ailleurs, on se détend inconsciemment. Pour notre première soirée, on a discuté à bâtons rompus avec le restaurateur, qui non seulement ravi de nous expliquer la vie locale s'intéressait aussi à nous, à ce qu'on fait. Ça ne nous était que rarement arrivé en Inde.
Tout le long de ces 15 jours on a rencontré des gens curieux, intéressants et prêt à l'échange. Pas seulement à recevoir de l'argent.

On a commencé par la nature, avant de finir par la ville. Dans les 2 cas la culture et le dépaysement ont été au rendez-vous. Des petits villages de montagne qui nous ont montré comment on peut vivre simplement, loin du matériel des villes, aux manifestations du jour de l'an qui nous ont plongé tout droit dans le folklore local, dans une spiritualité collective belle à voir.
 
On quitte le Népal sans avoir tout fait ou tout vu, mais en étant comblé par ce qu'on y a vécu et aperçu.
On comprend pourquoi il est une des destinations préférées des voyageurs que nous avons rencontrés avant de partir. Plus "facile" et plus "accessible" que l'Inde, il offre en plus la possibilité de randonner d'une manière assez différente de ce dont on a l'habitude.

Leila :

J'avais une petite appréhension pour notre passage au Népal. 2 raisons.
La 1ere  à cause des trajets en bus en montagne :
- Inoubliable 1er trajet en bus local depuis le frontière népalaise pendant lequel nous nous sommes farcis le même CD pendant 9h, installés à l'arrière et donc sursautant toutes les 30 sec. L'expérience fera que nous refuserons par la suite de nous installer à l'arrière des bus. On est des touristes mais pas des pigeons. Ce bus paraissait tout neuf de l'extérieur. On comprend rapidement la supercherie une fois dedans. Celui-ci est retapé mais seulement en apparence. Les fenêtres sursautent avec nous.

- Trajet Pokhara - Katmandou :  appréhension confirmée, bien que j'ai été agréablement surprise par l'indulgence du chauffeur qui, face à mon teint pâlot et mon regard terrifié, a ralenti sur la seconde partie du trajet.

L'autre raison concernait la rando durant une "longue période" : marcher tous les jours n'a franchement jamais été ma tasse de thé (est ce une surprise ?!:)). Et j'ai bien évidemment adoré, d'autant plus avec un paysage aussi ma-gni-fi-que.  Faut pas non plus trop pousser : c'était parfait de marcher 6 jours. Plus aurait été too much.

C'est challenging et plaisant! On se lance un défi face à toutes ses marches. La montée des escaliers est plus appréciable que leur descente, bien plus pénible car demande beaucoup de concentration (je ne l'aurai jamais cru avant ce trip).

Le grondement du tonnerre en haut des montages est aussi très impressionnant.

Les rencontres ont également été un des moments forts du trek. Discuter et croiser des gens qui viennent de partout dans le monde. Et surtout les imaginer ailleurs après ces quelques jours ensemble. Galit de retour à Israël, Ben au boulot à Berlin, Sarah continue vers Jaipur....

C'est toute la simplicité de vie qui marque après ces quelques jours de marche. Besoin de rien. La nature apaise puis on se réjouit grandement de l'eau chaude prise à même les seaux limités disponibles, suivi d'un bon Dahl Bat! la même formule mais que l'on redécouvre et savoure à chaque fois.

Pour finir cette partie trek et comme l'a si bien résumé Elsa dans un mail échangé suite à celui qu'ils ont effectué après notre rencontre :

"Il y a quelque chose de très euphorisant d'être en haut et de marcher sans s'arrêter. Bref c'est fatiguant mais on a envie d'y retourner".

En parlant d'Elsa,  Nous avons donc eu droit à "des vacances dans ce long voyage", pendant les quelques jours passés avec elle, Magali et Cédric à Katmandou puis Bakthapur (l'authenticité de cette ville nous donne l'impression d'être au siècle passé). Un vrai plaisir de voir des gens proches. Ça nous rappelle les soirées passées chez nous à Paris entre coupaiiiiiins !!! Triste de les voir partir mais contents aussi de continuer notre aventure et de découvrir la Birmanie, notre étape suivante.

Globalement pour notre passage au Népal (hindou et bouddhiste), c'est drôle de constater, uniquement en passant la frontière que certains regards se brident .... Que les enfants s'amusent dans la rue et surtout !!!! d'apprécier le calme qui y règne. C'est aussi agréable de constater des femmes plus "modernes ?", peut être pas plus libres (?) mais avec moins de traditions et de pression sociale.

Ceci est donc un bilan très personnel de seulement 15 jours passés au Népal. Impossible donc d'avoir du recul suite à un long moment d'observation nécessaire pour un bilan pays.