mardi 17 février 2015

Santiago et Valparaiso, copains du bout du monde (7j, 16/01/2015 au 23/01/2015)

On arrive à Santiago avec comme principal objectif de passer du temps avec Nico (déjà vu à Madagascar). Il va en effet s'y installer pour le boulot avant qu'on rentre en France, et on profite d'un de ses déplacements professionnels pour le voir un peu.
On veut aussi revoir Sebastian et Daniela, un couple de chiliens avec qui on avait trekké en Birmanie et qui sont eux rentrés de leur année de voyage.

On passe notre première journée à l'auberge, tranquille à profiter du wifi, en attendant de retrouver Nico pour la soirée du vendredi, puis pour le week-end.
On déjeune dans un shawarma qui, Sebastian nous l'apprendra, vient d'une diaspora palestinienne.

On a donné RDV à Nico vers notre hôtel, dans le quartier qui bouge à Santiago. Il fait chaud et on s'attable en terrasse devant un pisco sur, le cocktail national à base de pisco (apéritif péruvien), sucre et jus de citron. C'est super bon !
On discute, on rigole. Ça fait du bien de voir un ami. Même si on est deux, le côté social manque parfois au voyage.
On termine au restaurant avec un ceviche, une spécialité chilo-péruvienne à base de poisson et/ou fruits de mer "cuits" juste au jus de citron. C'est notre premier, mais pas notre dernier ! Délicieux, on adore le Chili pour ses poissons et fruits de mer !

Pisco sour

Differents types de ceviches




On rentre chacun chez sois, nous dans notre dortoir d'auberge de jeunesse, Nico dans sa chambre d'hôtel du boulot (un vrai confortable avec sa propre chambre, le monde à l'envers quand on nous connait Nico et nous :p), avant de se retrouver le lendemain midi pour un tour de ville, avec cette fois-ci un collègue à lui très sympa, Xavier.
On commence par déjeuner au marché central, et re-ceviche. On y prend goût !

On commence à en avoir marre des dortoirs en AmSud, avec des gens bourrés qui rentre à 4h du mat !

Le marché central

La ville n'a en sois rien d'extraordinaire. Elle est même plutôt "triste" et grise malgré un beau ciel bleu. C'est une ville pour travailler et habiter. Pas pour nous touristes.
Après quelques heures de marche sous le cagnard on va se reposer au Patio Bellavista, un joli coin à ciel ouvert plein de bars, restos et boutiques d'artisanat.

Un peu de verdure dans tout ce gris

On part ensuite à la recherche d'un supermarché pour faire quelques courses. On est invité chez Sebastian et Daniela et on tient à apporter un peu de charcuterie et de fromage :)
Ils habitent juste à côté du boulot de Nico, à Las Condes, quartier d'affaires et d'habitation assez riche.
On passe une très bonne soirée à échanger sur nos destinations respectives, sur la future installation de Nico, et sur plein d'autres choses.
S&D n'ont eu aucun problème à trouver du boulot en rentrant et nous ont dit que leur voyage était considéré plutôt positivement par leur employeur. Rassurant.

On se couche tard et on se lève tôt pour aller le dimanche sur la côte. Xavier a loué une voiture et on part tous les 4 avec Nico pour visiter Valparaíso, ville mythique et historique, et profiter des plages de sa voisine Villa del Mar, LA station balnéaire chilienne.

On arrive à Vina vers 10h, dans le froid et la grisaille. Ça change de la veille (!) et on se réfugie dans un café de plage pour prendre un chocolat chaud ! On doit être les seuls levés à cette heure-ci, tout est désert. La serveuse nous dit qu'il fera beau vers 18h et on commence donc par la visite de Valparaíso, laissant la plage pour la fin de journée. 

Vina del Mar déserte, 10h du mat sous la grisaille

"Valpo" est sympa et très colorée, encore authentique et non-restaurée, avec plein de collines où on monte dans des ascenseurs/funiculaires historiques qui font un peu peur.
Avec beaucoup de chiens errants, vivante et populaire, on pense aux favelas.

Un petit côté favela

Beaucoup de couleurs


On monte en ascenseur et on descend en escaliers. Une seule fois l'inverse :)


On y passe quelques heures agréables et on retourne à la plage, cette fois-ci bondée. L'eau est pourtant glacée (venant de l'Antarctique). 

La plage, cette fois-ci comme on se l'imaginait

On passe un moment à bronzer puis on va manger un bout avant de reprendre la route, en espérant que les bouchons de fin de week-end seront terminés.
Le problème c'est qu'on met plus d'une heure et demi à être servi. On se rappelle au dernier moment que le parking où on a laissé la voiture ferme. Ça s'est joué à 5 minutes, mais finalement on la récupère de justesse et on file sur Santiago. Enfin, on file... Embouteillages sur les 150km, et on rentre en presque 3h30 au lieu de 1h30 !
Mais ça valait le coup pour cette super journée entre amis.

Avec le retour de la semaine, Nico retrouve son travail et nous on avait prévu de partir. Mais comme c'est cool de le voir on décide de rester quelques jours de plus, surtout que le lundi soir on revoit Sebastian et Daniela.
Les journées on glandouille, on lit, on fait la lessive, le blog, on va manger des ceviches au marché central, etc.
Le soir, on sort.

À commencer par un bar tout à fait local où nous emmènent S&D pour nous faire découvrir. Populaire et apparemment un peu dangereux (le taxi qui y amène un Nico en costard lui demande trois fois s'il est vraiment sur de vouloir y aller, en plus habillé comme ça), on y boit du Terremoto (tremblement de terre : vin blanc, glace à l'ananas et sirop de grenadine !) pas mauvais et des Replica (la même chose en plus petit, une boisson de gonzesses selon le barman :p).

Le fameux Terremoto chilien

On dit au revoir à nos amis chiliens, et quelques jours après à Nico, dans un restaurant super bon (on ira 2 fois en 2 jours) où on mange de la paella marina et du... ceviche.
C'était super de passer du temps avec lui et eux. Ça rebooste pour la suite. À Santiago on n'avait pas d'autres attentes et on est donc plutôt satisfait. La ville n'est pas jolie mais il y fait bon vivre. On s'y sent très en sécurité.
On la quitte pour repasser en Argentine, cette fois-ci au nord-ouest où nous devrions normalement plus apprécier : moins touristique que le sud, avec des paysages très différents de ce qu'on connait, des tarifs plus attractifs.
Ça commence par une belle route au milieu de la cordillère des Andes avec aperçu de l'Aconcagua, pour rallier Mendoza, capitale du vin argentin.

Une belle route pour rejoindre l'Argentine

Et une frontière où comme à l'aller les contrôles prennent des heures !!!

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