mercredi 18 février 2015

Mendoza, retour en Argentine (4j, 23/01/2015 au 26/01/2015)

On arrive à Mendoza avec l'idée que, d'après ce qu'on en a entendu, l'Argentine du Nord nous plaira plus que l'Argentine du Sud. 
La ville, présentée par notre guide comme "sans intérêt touristique majeur mais agréable à vivre", nous donne exactement cette impression. 
Il fait beau, il fait chaud, la sieste dure de 13h à 17h, voir parfois plus. Les gens sont "tranquilo". 

 
Un des rares beaux bâtiments à avoir survécu aux tremblements de terre

Le seul truc, c'est que l'auberge qu'on avait initialement réservée est vraiment nulle. Pas de confort, pas trop de propreté, et plus de chambre après la première nuit, que des dortoirs (et on en a marre des dortoirs, de n'avoir ni intimité ni tranquillité). 
On change donc pour un petit hôtel sans charme, mais confortable et climatisé (obligatoire ici). 

On sort ensuite se balader un peu pour aller à l'Office du tourisme et pour changer les euros que Nico nous avait apporté à Santiago (au taux officieux toujours).
On se renseigne pour faire une route des vins, spécialité de la ville, et les prix proposés par les agences nous confortent dans l'idée d'y aller seuls, comme nous l'avait suggéré Nico, en louant des vélos.

Mais avant ça, on passe le week-end en ville. 
Le samedi, après avoir réservé le bus et l'hôtel pour notre prochaine destination (Villa Union), on va bouquiner sur la place centrale où on rencontre un argentin du coin, bavard et sympa, avec qui on passe un petit moment. 
Le dimanche, on va se mettre au vert dans l'immense parc San Martin (beaucoup de parcs s'appellent San Martin en Argentine, du nom du libérateur), avec pic-nic, sieste, café et lecture au programme. Seulement dérangés par les vendeurs de glace ambulants qui sortent de leur harmonica en plastique des sifflements faux et stridents !

Une allée "platanes" à l'Européenne

Une allée "tipas" à l'Argentine

Le lundi, c'est hommage à Bacchus.
On prend un bus urbain pour Maipu, petite ville de banlieue où sont concentrées beaucoup de bodegas (maisons de vin). Sur place, on loue des vélos et, pas effrayés par l'orage qui s'annonce, on se lance. 
Privilégiant la qualité de cette journée à la quantité de bodegas visités, on fait un premier stop déjeuner-dégustation dans une bodega à l'architecture très moderne puis, après quelques routes de campagne, une deuxième et dernière halte dans une bodega plus historique et plus touristique, avec un joli musée du vin. 


Une bodega très moderne


Une plus traditionnelle, mais touristique avec son musée du vin


Ici, les dégustations sont payantes et n'entrainent pas forcément un achat de bouteilles derrière. Le vin, lui, est assez irrégulier. Parfois bof, parfois pas mal, rarement très bon. Et comme souvent, c'est pas le plus cher le meilleur. 
On a goûté mieux au Chili ou dans certains restos argentins. Ce qui est bizarre est qu'il sent fort l'alcool.

Une bonne journée quand même, avec en plus l'orage qui est passé plus loin. 
On rentre en ville par un autre bus qui traverse une banlieue assez vivante en cette fin d'après-midi, on se prend une bonne glace au dulche de leche (spécialité qu'on à vraiment adorée en Argentine, et à laquelle on a du mal à résister :p), et on va à la gare routière prendre notre bus de nuit pour La Rioja. 
Arrivée prévue à 5h du matin avec espoir d'enchaîner à 7h le bus qui va à Villa Union en 4h (non réservable).

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