lundi 15 décembre 2014

Johannesburg - Côte Sud, notre découverte de l'Afrique du Sud (4j - 04/10/2014 au 07/10/2014)

Dès notre arrivée en Afrique du Sud, on ressent le grand écart africain. On a quitté Antananarivo et son aéroport "boui-boui" avec des coupures de courant toutes les 5 minutes, et on se retrouve dans un des plus modernes qu'on ai vu !
On récupère la voiture de location pour rejoindre notre hôtel juste à côté, n'ayant pas voulu nous aventurer de nuit dans Johannesburg.
La voiture est petite, mignonne et fonctionnelle avec sa prise AUX qui nous permet d'écouter notre lecteur MP3. Ça promet de longues heures de route, la fenêtre ouverte, bercés par Queen, David Bowie ou Jean-Jacques Goldman.
Que le road-trip commence !

Pour la première journée, on a décidé d'avaler les km afin d'atteindre la côte sud, proche de Durban, que nous longerons plus ou moins jusqu'à Cap Town. Les paysages se suivent et se ressemblent, plats, remplis d'immenses champs et prairies, avec quelques fois une autruche qui s'y promène. Les voitures sont modernes (finies les 2CV et les 4L de Madagascar), il n'y a plus de trous dans les routes, mais des péages à l'entrée des autoroutes : bienvenue dans la modernité. Centrales nucléaires, lignes hautes tensions, on dirait que l'AfSud est à l'Afrique ce que la Chine est à l'Asie : la locomotive du développement.
Le défi du jour : éviter les quelques vaches et moutons qui se sont mis en tête de traverser l'autoroute sans prévenir !
Autre différence majeure : pas un policier sur les routes, pas de barrage à la recherche "d'arrangements" (cf. Articles de Mada). On est tranquille !

Un incendie, rare "distraction" dans ce paysage monotone

On arrive dans une petite ville mignonnette où il y a un spot mondial de plongée. Pas fans de ce sport, on voit bien qu'il sera difficile, cher et long de pouvoir refaire un baptême (après celui qu'on avait fait à Bali), et on décide de ne pas insister.
On trouve une chambre dans la guesthouse du bled. C'est la seule disponible et elle est chère pour nous, mais vraiment belle ! On n'est pas habitué à ça.

Ça annonce la "couleur" de cette partie d'Afrique du Sud qui rappelle un peu la Californie, aussi bien sur la nourriture (pubs, hamburgers), les plages, les maisons ou l'ambiance très blanche aisée.
C'est ce qui nous frappe vraiment dans ce premier contact avec l'AfSud. Où sont les sud-africains noirs ? À part dans les stations services, on en voit très peu et on n'a affaire qu'à de riches blancs, jeunes ou moins jeunes, très anglo-saxons avec un accent qu'on a du mal à comprendre.

Plage à surf

Pareil à notre étape suivante, dans un village voisin, mais cette fois-ci dans un backpacker (auberge de jeunesse) aménagé dans une mini jungle.
Lorsqu'on demande si on peut se balader, si c'est safe, la réponse est toujours la même : "It's South Africa".
C'est pas là où on va aller à la rencontre des locaux...

On quitte la côte sud direction la côte sauvage, beaucoup moins accessible, où nous avons réservé dans un backpacker paumé, à l'écart de tout village.
Le midi, on achète des sandwichs dans les stations service ou les Spar, la chaine de supermarchés locaux.

Les routes sont presque parfaites et on comprend pourquoi vu le nombre de chantiers qu'on croise.
Exécutés uniquement par des noirs, on visualise de mieux en mieux cette ségrégation sociale dont parle le Lonely Planet, qui a remplacé la ségrégation raciale qui avait lieu durant l'apartheid. 

C'est uniquement quand, ayant raté l'entrée de l'autoroute et fait une déviation par des petites routes/pistes, qu'on aperçoit des villages où vivent les sud-africains noirs. Bien à l'écart des grandes routes. 

Les paysages manquent de charmes.
On est content d'arriver sur la Wild Coast qui marque une deuxième étape pour nous dans ce pays, plus conforme à ce qu'on recherche dans ce voyage.

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