Pour notre premier passage de frontière, nous avons opté pour la voie terrestre. Pour des raisons économiques bien sur, mais aussi pour vivre ce voyage un peu différemment de d'habitude, pour changer de l'avion.
Afin de ne pas passer d'un pays à l'autre sans savoir ce qu'il y a entre les deux.
Nous avons mis 2 jours et 1 nuit pour aller de Varanasi à Pokhara, capitale du trekking au Népal, car nous ne voulions pas prendre un bus de nuit.
Surtout, pour des questions de sécurité, un peu pour pouvoir apprécier les paysages et voir à quoi ressemble le Népal.
On a donc commencé par 4h de train pour rallier Gorakpur, puis 3h de taxi pour la frontière, avec 8 autres touristes qu'on a rencontré à la gare.
1 devant, 3 au milieu regardant vers l'arrière, 3 au milieu regardant vers l'avant, 3 sur une banquette dans le coffre regardant vers l'arrière.
Moment insolite quand, suite à un trou sur la route et une petite secousse de la voiture, une des filles du coffre s'est retrouvée par terre après que la portière se soit ouverte. Heureusement, la voiture allait lentement, et celle de derrière a eu le temps de freiner.
Le chauffeur ayant eu peur, Laurent s'est finalement retrouvé dans le coffre à la place de deux des filles, et a passé 2h cramponné aux barres prévues à cet effet. Stressant, mais paysages magnifiques.
On passe la frontière, fait tamponner nos passeport et paie nos VISA, puis on va dormir dans un hôtel un peu miteux en face du bus stand, en prévision d'un levé aux aurores.
Tout ça sans avoir l'impression de changer de pays : tout se fait vite et sans problème.
Cette proximité géographique et cette rapidité à passer la frontière tranchent avec les grandes différences qu'on distingue instantanément entre l'Inde et le Népal : on retrouve des enfants qui jouent, de l'alcool en devanture des épiceries, et surtout du calme. Un calme que durant un mois on pensait disparu, dont on avait oublié le plaisir qu'il procure.
Le lendemain, on enchaine avec pas moins de 9h de local bus, cahotant sur les routes, s'arrêtant pour prendre ou jeter une personne toutes les 10 minutes, tout cela avec en fond le même CD de musique indienne, volume au maximum.
Nous avions, malheureusement pour nous, choisi des places à l'arrière, les pires pour l'amortissement des chocs, et avons donc passé notre trajet à sauter toutes les 30 secondes sur notre siège.
Une très bonne expérience malgré tout, qui nous dépose épuisés à Pokhara.
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RépondreSupprimerMalgré des secousse de fou et une musique à fond, Alexis arrivait à dormir dans les bus cambodgiens:::
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