mercredi 7 janvier 2015

Namibie, vacances en famille (14j - 21/10/2014 au 03/11/2014)

Après 3 jours de route, on arrive enfin à Windhoek, où on commence par se tromper d'aéroport. On s'aperçoit ensuite qu'on frôle la panne et on fait demi-tour pour mettre un peu d'essence.
Avec tout ça, on manque de peu de rater les parents, et après les retrouvailles on a juste le temps de laisser notre petite voiture à l'aéroport pour prendre la navette qui nous conduit en ville. Un arrêt chez le loueur et on repart dans un énorme 4x4 qui nous véhiculera ces 15 prochains jours.
Après le Kenya en expat, Mada entre copains, voici la Namibie en famille.

On a troqué notre petite voiture contre un gros 4x4

Dès le premier soir, c'est bel hôtel et bon resto : on monte en gamme :)
On prend la route pour le nord, avec une première étape dans une réserve privée réputée pour ses liens avec les félins, et notamment les guépards et léopards qu'elle aide à survivre en liberté.
L'hôtel, au milieu de la réserve, est énorme et les chambres gigantesques, avec une baie vitrée qui permet d'admirer les animaux sauvages du lit !

Une des plus belles chambres qu'on ai eu jusqu'à présent

Pour ce premier jour, on fait fort en se lançant dans du leopard tracking. Dans une voiture ouverte pilotée par un guide, on suit le signal sonore qui sort de son "radar" et qui est censé nous conduire en direction des léopards, les animaux les plus difficiles à voir.
Après 2 heures bredouilles, on tombe finalement sur un félin perché sur un arbre dans lequel il a monté le bébé oryx qu'il vient de chasser !!! On assiste à la fin de la mise à mort, puis "l'africat" s'en va, laissant sa proie faisander quelques jours avant de revenir festoyer. 

Le léopard monte sa proie dans l'arbre, puis l'y laisse quelques jours

Mais que fait Brigitte Bardot ?!

On ne pouvait rêver meilleure introduction pour notre prochaine étape, le parc national d'Etosha, l'équivalent namibien du Masaï Mara kényan et du Kruger sud-africain, où les guides promettent plein d'animaux.

Ça commence par 2 éléphants venus s'abreuver de nuit au point d'eau de l'hôtel. Très impressionant de les voir d'aussi prêt, uniquement protégés par un petit mur et un fossé. 


Le lendemain, on traverse le parc sur des pistes blanches de sel, de marres en points d'eau, et on croise de nombreux koudous, oryx, girafes, éléphants, springboks, et même 1 guépard en train de manger, 1 autres en train de se reposer, et 2 lions qui font la sieste. Seul regret, ne pas avoir vu de rhinocéros.

Oryx

Springbok

Koudou



Zèbres à un point d'eau

Guépard en chasse et au repos



 
On en fini avec les animaux en assistant, au coucher du soleil, à un rituel d'une lenteur extrême, qui voit les animaux venir s'abreuver au point d'eau de l'hôtel les uns après les autres.  L'éléphant d'abord, d'une démarche aussi lente que l'inversion de la courbe du chômage, puis les girafes qui approchent craintivement de l'eau mètre par mètre en guettant le moindre danger, puis...nous n'avons pas eu la patience d'assister à tout le défilé de peur de nous endormir sur place. Le père de Laurent avait lui craqué au bout de 3 pas d'éléphant, soit 20 minutes... , et préféré allé tester la piscine. 

L'éléphant est le premier à boire au coucher du soleil

Le soir venu, on voit allongé dans notre assiette tout ce qu'on a vu à 4 pattes dans la journée. En Namibie, on se régale de "game meat", c'est à dire d'animaux sauvages qui sont aussi bons en steaks qu'en ragoût ou en grillades.

On continue notre tour en roulant entre une clôture à droite, une clôture à gauche. La Namibie est clôturée de bout en bout (!), donnant l'impression d'un pays fermé où il est impossible de dévier de la route. On se questionne sur l'utilité de déployer autant de grillage.

On s'arrête pour 2 nuits à Palmwag, au milieu d'une oasis, où nous prenons le temps pour la première fois de profiter d'une piscine et où on fait une balade guidée de 3 heures au milieu des zèbres et autres herbivores. 


Malgré ce temps passé avec le guide, difficile d'en tirer un peu de proximité. Les namibiens mettent une barrière entre eux et nous qu'il est quasiment impossible de franchir, et nous devons nous contenter de contacts certes professionnels mais très formels. On est loin de l'Asie ou de Madagascar, et c'est dommage.

Une piste magnifique nous mène ensuite à Aabadi où, après avoir vu des peintures rupestres et des orgues basaltiques, on voit le coucher du soleil magnifier le paysage. Herbes jaunes, roches rouges, tout s'enflamme pour laisser la place à une nuit remplie d'étoiles sous laquelle on dort dans des tentes de safari. Ça change des hôtel habituels, avec ici une sensation de bout du monde, encerclés par les rochers, loin de tout réseau internet ou téléphonique. Un vrai isolement !

Peintures rupestres

Orgues basaltiques

Coucher de soleil sur la brousse


Le lendemain, on traverse un désert de poussière pour arriver à Swakopmund, une bourgeoise ville coloniale coincée entre les dunes et l'Atlantique. 

Exemple de maison à Swakopmund

On y mange dans 2 bons restos, pour une fois en dehors de l'hôtel, on se balade en bord de mer parmi les chinois qui font leur jogging (sûrement des cadres de la mine d'uranium voisine), on fait un tour en catamaran qui nous approche très près des otaries, baleines et dauphins, et on observe une immense colonie de flamands roses. Une expérience inoubliable. Une fois encore on a de la chance avec les animaux, et on n'aurait difficilement pu voir plus. On regardait les baleines les yeux dans les queues à moins de 20 mètres. 





Enfin, on repart cette fois-ci pour l'emblème de la Namibie : les dunes rouges de Sossuvlei.
On y dort 2 jours dans un camp de luxe avec piscine face aux montagne et un buffet dont on se souviendra longtemps, devant lequel le père de Laurent nous dira "restez calmes les enfants" :) Difficile quand on a passé 3 semaines de colo à manger du soussou, même si le traumatisme est ancien. 

Tente au milieu du désert

Et vue de la piscine

Autruche, oryx, koudou : faites votre choix

Levé à 5h30 pour rejoindre le massif de dunes suffisamment tôt pour ne pas y avoir trop chaud. Mais entre le petit déjeuner, la route, les photos, la navette à prendre, on n'y arrive que vers 10h, ce qui ne nous empêche pas de nous lancer dans l'ascension d'une de plus hautes dunes au monde, Big Daddy, 270m au garrot. 

Dune 45 sur la route

Big Daddy, une des plus haute dune au monde


Heureusement, le vent nous empêche de cuire sur place, et 1 heure d'efforts plus tard on contemple le panorama splendide sur ce désert. 


Il ne nous faudra que 5 minutes pour redescendre en courant à grandes enjambées, droit dans la pente. On saute, on surfe, on rigole, on se met du sable plein les chaussures. 
On atterri dans Dead Vlei, un petit salar (étendue de sel) parsemé d'arbres morts, qui est à la Namibie ce que l'allée de Baobabs est à Madagascar ou la Tour Effeil à la France : la photogénique carte postale qui identifie instantanément le pays. 

Dead Vlei, la carte postale namibienne

L'après-midi, après une pause-déjeuner à l'ombre, on va se balader dans un beau canyon qui rappelle un peu celui qu'on avait vu au Kenya.

Canyon de Sesriem

Une nouvelle très belle piste plus tard, et nous voilà dans le désert du Kalahari où un énorme orage nous accueille, suivi par un des plus beaux couchers de soleil qu'on ai vu.
On laisse passer et on va se promener le lendemain matin au milieu des herbes séchées typiques de Namibie et d'Afrique du Sud.

Des pistes agréables

Et un bel orage sur le Kalahari et la piscine de l'hôtel

Suivi du coucher de soleil

Le road trip familial touche à sa fin, avec une dernière étape dans un hôtel paumé en pleine nature à 1 heure de Windhoek, qui sert de reserve de chasse et qui nous permet de petit déjeuner avec des suricates et d'échanger enfin avec un namibien plus amical que ceux qu'on avait croisé jusqu'à présent.

On a attendu le dernier jour pour voir des suricates

Retour à Windhoek où on dit tristement au revoir aux parents avant de rejoindre notre auberge de jeunesse (on reprend le rythme et on retrouve à regret un standing moins élevé).
Ces 10 jours étaient au top, en famille, avec des animaux sauvages, des animaux marins, des paysages incroyables, du confort inhabituel pour cette année et des supers repas (points très important qui mérite d'être souligné :p)
Le lendemain on redescendra tout le pays vers Fish River Canyon avant de rebasculer en Afrique du Sud.

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