Masaï Mara.
Un nom que nous ne connaissions pas mais qui fait rêver tout ceux qui s'intéressent au Kenya. Nous le découvrons quelques semaines avant notre arrivée, quand Marie nous propose de nous réserver un safari de 3 jours pour que nous puissions voir les animaux.
Il s'agit en effet du plus grand et du plus réputé parc national du Kenya, et on y sera pendant la grande migration, cette période de quelques semaines durant laquelle les gnous franchissent la rivière Mara par centaines de milliers pour passer de la Tanzanie au Kenya.
Nous avons le droit à une formule 1 soirée + 1 journée + 1 matinée qui nous prend la moitié de notre budget (l'entrée des parcs est extrêmement chère !) mais ne nous laissera que des bons souvenirs.
Un nom que nous ne connaissions pas mais qui fait rêver tout ceux qui s'intéressent au Kenya. Nous le découvrons quelques semaines avant notre arrivée, quand Marie nous propose de nous réserver un safari de 3 jours pour que nous puissions voir les animaux.
Il s'agit en effet du plus grand et du plus réputé parc national du Kenya, et on y sera pendant la grande migration, cette période de quelques semaines durant laquelle les gnous franchissent la rivière Mara par centaines de milliers pour passer de la Tanzanie au Kenya.
Nous avons le droit à une formule 1 soirée + 1 journée + 1 matinée qui nous prend la moitié de notre budget (l'entrée des parcs est extrêmement chère !) mais ne nous laissera que des bons souvenirs.
Après les retrouvailles du premier jour, on se lève à l'aube pour faire connaissance avec notre chauffeur/guide, Charles, qui sera avec nous pendant ces 3 jours. Aimable, compétent et très intéressant, il est le début de la chance qui nous accompagnera durant tout le safari.
C'est parti pour 6 heures de route dans notre matatu perso, minibus local, à travers le sud du pays pour rejoindre le parc.
On découvre l'Afrique (hors Maroc) et tout de suite les premières différences avec l'Asie nous sautent aux yeux.
Plus de mobilettes en tous sens mais des gens qui marchent. Partout, tout le temps. Le flux de piétons est impressionnant.
Peu de taxis et pas de bus/car. Les matatus sont le seul moyen de transports pour la population sans voiture.
Les petits magasins de bord de route sont construits en dur et peints avec des couleurs criardes.
L'ensemble est sec et couvert d'une poussiere omniprésente dès qu'on sort de la capitale.
On découvre l'Afrique (hors Maroc) et tout de suite les premières différences avec l'Asie nous sautent aux yeux.
Plus de mobilettes en tous sens mais des gens qui marchent. Partout, tout le temps. Le flux de piétons est impressionnant.
Peu de taxis et pas de bus/car. Les matatus sont le seul moyen de transports pour la population sans voiture.
Les petits magasins de bord de route sont construits en dur et peints avec des couleurs criardes.
L'ensemble est sec et couvert d'une poussiere omniprésente dès qu'on sort de la capitale.
La première surprise vient quand, après la montée d'un col, la Vallée du Rift nous offre un panorama grandiose. Berceau de l'humanité, cette plaine sans fin qui traverse l'Afrique du Nord au Sud, de l'Egypte au Mozambique, est magnifique dans la lumière du petit matin.

La Vallée du Rift, berceau de l'humanité

On passe ensuite par "l'autoroute" qui relie l'Ouganda à la côte kényane, remplie de camions et d'hôtels qui n'en ont pas l'air. On sent ici à quel point le Kenya est économiquement important pour ses voisins de part sa stabilité politique et sa côte urbanisée.
Plus on avance et plus on croise de Masaï, la tribu la plus connue du Kenya, et une des seules à avoir gardé ses habits et coutumes traditionnels.
Grands, très minces, le visage marqué par les bijoux et les épaules recouverts d'une couverture colorée, armés d'un bâton, on les voit seuls avec leur troupeau ou en groupe assis au pieds d'un arbre.
Ils ont fière allure, et si certains sont tombés du côté touristique et mercantile de leur apparence, la majorité semble garder ses racines pour de vrai.
Grands, très minces, le visage marqué par les bijoux et les épaules recouverts d'une couverture colorée, armés d'un bâton, on les voit seuls avec leur troupeau ou en groupe assis au pieds d'un arbre.
Ils ont fière allure, et si certains sont tombés du côté touristique et mercantile de leur apparence, la majorité semble garder ses racines pour de vrai.

Ça tchatche chez les Masaï
À l'arrivée, après une sieste dans notre tente et notre camp digne d'un film, on entre enfin dans le parc pour notre premier "game drive". Debout dans le matatu, on découvre la savane par le toit ouvrant qui nous permet d'être à l'air libre tout en étant à l'abri des animaux. D'avoir une vue à 360°.
On est tout de suite dans l'ambiance : zèbres, gnous, on les croise par centaines.
On est tout de suite dans l'ambiance : zèbres, gnous, on les croise par centaines.


Nous, c'est les gnous
Après ces premières minutes, notre guide allume la radio et on entend alors les nombreux échanges entre chauffeurs de matatu du parc qui se refilent les bons tuyaux et l'emplacement des animaux difficiles à voir. La chance continue, et cela nous permet d'admirer, dès ce premier soir, 2 lionnes en train de dévorer un gnou.

Certes, en compagnie d'une vingtaine d'autres minibus, mais qui au final ne sont pas vraiment dérangeant. Le parc est immense et on ne se marche pas dessus, excepté quand un ou plusieurs lions sont détectés.

Après une bonne nuit de sommeil, on enchaine par une journée exceptionnelle qui nous offrira tout ce qu'il est possible de voir au Masaï Mara, à commencer par le Big Five, les 5 animaux les plus dangereux pour l'homme. Dans l'ordre : buffles, léopards, lions, rhinocéros (très rare dans ce parc) et éléphants.

Buffle

Si si, il y a bien un léopard


Rhinocéros noir, les plus timides

Mais aussi des hippopotames, des guépards, des girafes, des vautours, des antilopes et des gazelles, des hyènes, des crocos, etc.
Ni notre guide ni Marie n'en reviennent que l'on ai vu autant d'animaux !
Ni notre guide ni Marie n'en reviennent que l'on ai vu autant d'animaux !


Guépard


Vautour

Antilope Topi

Gazelles

Hyènes

La lumière aussi participe à la magie du lieu. Levé et coucher du soleil, grisaille et cagnard, on a pu observer la savane sous beaucoup de ses aspects.
On fini en beauté la dernière matinée avec un lion, un vrai avec la crinière dans le vent et les babines ensanglantées, rien que pour nous durant 10 minutes, déambulant autour du matatu avant que Charles prévienne les autres chauffeurs et qu'on voit converger sur nous une vingtaine de minibus alors même qu'on s'éloigne du grand félin.

On n'en avait jamais rêvé, on ne l'imaginait pas pour nous, et au final ce safari nous a transporté.
La découverte de ces animaux sauvages couplée au sentiment de liberté qu'on a debout savanee matatu qui fonce à travers la savane, forme un cocktail qui nous laissera des supers souvenirs toute notre vie.
La découverte de ces animaux sauvages couplée au sentiment de liberté qu'on a debout savanee matatu qui fonce à travers la savane, forme un cocktail qui nous laissera des supers souvenirs toute notre vie.
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