Après ces 20 premiers jours en Chine, on est fatigué par les trajets qui sont très longs et des fois pénibles (surtout en bus). On a envie de se poser.
On décide donc de zapper les rizières du Yunnan et on opte pour un petit village à 2 heures de Chengdu (où nous sommes), dans le Sichuan : Pingle.
Décrit en quelques lignes (seulement !) dans le Lonely comme le rendez-vous des étudiants en art, venant y peindre la vieille ville, la rivière et les maisons de thé, entouré par la campagne.
Décrit en quelques lignes (seulement !) dans le Lonely comme le rendez-vous des étudiants en art, venant y peindre la vieille ville, la rivière et les maisons de thé, entouré par la campagne.
A la sortie du bus, on se fait aborder par un jeune sympathique, qui parle un peu anglais, et qui nous propose une chambre. D'habitude on refuse systématiquement, mais n'ayant aucune adresse en tête et confiant de son air amical, on se décide à le suivre jusqu'à sa maison, juste à la sortie du village.
On logera donc face aux champs, au calme, mais avec quelques gros insectes ailés pour compagnons.
On logera donc face aux champs, au calme, mais avec quelques gros insectes ailés pour compagnons.
Les champs à la sortie de l'hôtel
Le proprio a une petite fille très mignonne qui nous boudera pendant ces 5 jours, jusqu'à ce qu'on lui offre une sucette avant de partir. Elle nous fera alors la fête pour nos dernières heures. Pas compliqués les enfants :)
Ici, on prend notre temps.
On se couche et se lève tard.
On se couche et se lève tard.
On s'instaure une routine.
On regarde des films sur une vraie TV et on suit même les matchs de la coupe du monde, en chinois !
Au village, on se promène un peu puis on se pose beaucoup. Directement au bord de la rivière quand il fait beau. Dans une maison de thé ou un café trouvé au cour d'une balade quand il pleut ou que nous voulons un peu plus de confort.
Au village, on se promène un peu puis on se pose beaucoup. Directement au bord de la rivière quand il fait beau. Dans une maison de thé ou un café trouvé au cour d'une balade quand il pleut ou que nous voulons un peu plus de confort.
Maison de thé en bordure de la rivière
On écrit le blog qu'on mettra à jour au Laos.
On voit les mêmes gens plusieurs jours de suite, oubliant cette impression d'être des vagabonds.
On mange toujours aux deux même restaurants. Raviolis vapeurs d'un côté, plats locaux variés de l'autre.
Bref, de vrais petits vieux. Digne d'une cure à Évian ou Contrex et Ville.
Train-train interrompu seulement le matin du troisième jour par une courte visite à la forêt de bambous voisine, pour la seule journée ensoleillée.
On voit les mêmes gens plusieurs jours de suite, oubliant cette impression d'être des vagabonds.
On mange toujours aux deux même restaurants. Raviolis vapeurs d'un côté, plats locaux variés de l'autre.
Bref, de vrais petits vieux. Digne d'une cure à Évian ou Contrex et Ville.
Train-train interrompu seulement le matin du troisième jour par une courte visite à la forêt de bambous voisine, pour la seule journée ensoleillée.
On est les seuls blancs du village, et ça se ressent. Les chinois se remettent à nous prendre en photo, chose devenue rare depuis Datong.
Plutôt orientés à destination des habitants de Chengdu, la grosse ville du coin, les magasins ne vendent pas les gadgets habituels du tourisme de masse. On trouve surtout des petits stands de bouffe proposant toute sorte de gourmandises très sympas : chaussons à la viande, pains de maïs, canard laqué coupé en rondelles, glaces, etc. Parfait pour nous :)
Plutôt orientés à destination des habitants de Chengdu, la grosse ville du coin, les magasins ne vendent pas les gadgets habituels du tourisme de masse. On trouve surtout des petits stands de bouffe proposant toute sorte de gourmandises très sympas : chaussons à la viande, pains de maïs, canard laqué coupé en rondelles, glaces, etc. Parfait pour nous :)
Les chinois, locaux et touristes, sont ici pour se détendre. Ils sont très cool, comme depuis qu'on est en Chine, et passent leur temps à barboter dans la rivière, boire du thé ou jouer au majong. Il y a des tables remplies de jetons à tous les coinscoins de rue, quelques billets qui changent de mains et beaucoup d'animation. Ça donne envie d'apprendre les règles !
Dernière attraction du coin, et pas des moindres, tous ces étudiants en train de peindre. Sur un bout de trottoir, assis à une maison de thé ou au bord de la rivière, ils arrivent de bon matin et prennent la ville d'assaut, avant de repartir par le bus de 17h, leur œuvre sous le bras, similaire à celle des centaines d'autre réalisées hier, aujourd'hui ou demain.
C'est bon, nous sommes reposés, prêts à affronter cette grande ville de Chengdu (4M d'habitants), lors d'un passage éclair où nous irons voir les pandas, peut-être à l'Opéra et prendrons le train pour Kunming d'où nous rejoindrons le Laos en bus.
On a vraiment apprécié cette halte à l'ecart.
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