On s'était renseigné sur Internet au sujet de la route Pokhara/Katmandou, et tout ce qui y ai dit est vrai.
Après être resté bloqués 1h à l'arrêt à cause d'un accident entre une voiture et un camion, le chauffeur tente de rattraper le temps perdu, pied au plancher dans les virages bordés par le précipice. On double dans les tournants, croise un camion renversé sur la moitié de la route, et sursaute à chaque trou.
On s'accroche, on serre les dents et les fesses et on se demande si on ne ferait pas mieux de descendre tout de suite. On s'aperçoit très vite, mais ce n'est qu'une hypothèse invalidée, que plus il y a de touristes dans un bus moins il roule vite : manque de chance nous sommes les 2 seuls blancs du notre.
À la pause déjeuner, nous tentons de changer de bus. Impossible, plus de places ailleurs. Il ne nous reste plus qu'une option, qu'on préfère tenter plutôt que risquer, dire au chauffeur qu'il roule trop vite et lui demander de ralentir. Il ne parle pas anglais, on se débrouille comme on peut. Pensant qu'il n'allait en faire qu'à sa tête, il s'exécute pourtant et roule tranquillement sur la fin du trajet !
Ces 8h de trajet en bus nous déposent fatigués, sans une minute de sommeil, dans le centre de Katmandou, où nous avons RDV avec Elsa, Magali et Cédric, venus nous rendre visite et faire un trek.
Retrouvailles, petite bière, et dodo, tous épuisés que nous sommes par nos trajets respectifs.
Nous ne passons qu'une journée à Katmandou, ce qui nous laisse quand même le temps de nous balader dans le vieux centre ville, et notamment sur Dubar Square, l'ancien palais royal, parsemé d'un grand nombre de temples et d'un musée aussi inintéressant que long (tout sur la vie du roi, son violon, son vélo, sa baignoire, etc.) .
Dubar Square
Entre petites ruelles, échoppes traditionnelles et édifices religieux, l'ambiance est bonne. Légèrement polluée, mais beaucoup plus calme que dans les villes indiennes.
Stûpa et drapeaux bouddhistes
On fini au Yak Café, devant quelques momos (raviolis asiatiques, spécialités népalaises), avant de courir, façon Pékin Express, prendre le bus pour Baktapur, capitale culturelle du pays, où le festival du nouvel an népalais bat son plein.
Entassés à 40 dans ce bus de 20 places, heureux d'être assis, on rencontre un jeune népalais très sympa qui se propose spontanément de nous accompagner au centre ville.
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